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 Musée des Machines : Ordinateur : Le Standard MSX2
 
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Ordinateur : Le Standard MSX2 - 17451 visites
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Après le succès mitigé de son aîné, le standard MSX2 débarque en 1985 au pays du soleil levant où le succès sera fantastique. Toujours articulées autour du célèbre processeur Z80A, cette nouvelle norme apporte une mémoire vive étendue, pouvant atteindre 256 Ko, épaulée par une puce vidéo Yamaha V9938 dotée d'une mémoire de 64 à 128 Ko. Cette dernière propose un affichage de 256*212 en 256 couleurs, de quoi satisfaire les plus exigeant d'entre nous.




Pour un micro-ordinateur 8 bits, le MSX2 n'a pas à rougir face à la concurrence. Le travail effectué par les programmeurs, et notamment les jeux adaptés aux spécificités de la bête, va contribuer à son succès. On ne compte plus le nombre de joyaux exclusifs à ce standard participant à l'histoire des jeux-vidéo : Aleste 2 ~ King's Valley II ~ Metal Gear 2 ~ Nemesis 3 ~ Undeadline ~ Vampire Killer.




Toujours basées sur l'éternel processeur Z80 à 3,6 MHz, ces nouvelles machines apportent néanmoins quelques nouveautés. En effet, la mémoire vive est souvent étendue par rapport au standard MSX1. De plus, la majorité des MSX2 nippons intègre un logiciel permettant de configurer différents paramètres ou encore d'utiliser un traitement de texte inclus dans la mémoire morte du micro-ordinateur. Avec des capacités réhaussées, le standard MSX2 peut accueillir de nombreux périphériques comme une imprimante (couleurs), un traceur, un trackball, un bras robot, un lecteur de disquettes externe 3"5 ou 5"1/4, un lecteur CD-ROM, un scanner à main, un modem, etc. Avec l'arrivée d'une centaine de périphériques en tout genre, notamment destinés aux professionnels de l'image, la digitalisation d'images était née.




Avec cette génération de machines, on voit apparaître quelques modèles composés d'une unité centrale avec un clavier séparé proposant enfin un pavé numérique. Les connectiques et les possibilités étant tellement nombreuses, les constructeurs optent pour ce qui sera la base du “Personnal Computer” quelques années plus tard. Qui n'a jamais rêvé de posséder un Sony HB-F700F, la machine ultime pour certains. Le design reste quant à lui, proche de la génération précédente. Loin du MSX2+, un micro-ordinateur MSX2 peut évoluer vers ce dernier, l'architecture étant proche, après quelques coups de fer à souder.




Le point fort du standard MSX2 est d'être équipé d'une puce Yamaha V9938. Quelques rares machines à la norme MSX1 en sont également pourvues. Parfaitement rétrocompatible avec le processeur TMS9918/28/29, elle possède une mémoire vidéo de 64 Ko ou 128 Ko extensible à 192 Ko sur certains micro-ordinateurs. L'affichage peut utiliser jusqu'à 256 couleurs simultanément. Les représentations graphiques issues du MSX1 profitent du réhaussement des couleurs. Il est à noter qu'un MSX2 est capable de gérer un scrolling vertical par son hardware. On compte 9 types d'affichages différents nommés Screen ou représentation graphique qu'on pourrait traduite par la division de l'affichage.




En France, il faudra attendre Mars 1986 pour voir débarquer les premiers modèles. A l'époque, il fallait compter 4990 FF pour s'offrir un Philips VG 8235 intègrant un lecteur de disquettes de simple densité. Le millésime du standard MSX restera l'année 1986. De nombreuses enseignes comme Auchan, Boulanger et Tandy réalisent des démonstrations de gourmandise. Pourtant, seules quelques boutiques parisiennes spécialisées dans la vente par correspondance proposent l'ensemble de la gamme : c'est le cas de MSX Video Center et Maubert Electronique. Il faut alors se contenter de réaliser une cinquantième partie de Nemesis 2 car acheter un nouveau jeu à 290 FF, ce n'est pas possible. Du coup, le MSXien en profite pour économiser ses deniers afin de s'offrir des revues dédiées au standard qu'il adule. Ces magazines ont le chic pour le faire baver avec toutes ces photos de jeux issus du Japon. Bon reflet de la santé du MSX en France, ces revues disparaissent ou se réorientent comme pour MSX News devenant Micro News, une revue généraliste.




Dès 1987, le “Sound Custom Chip” ou “Sound Creative Chip” intiment appelé SCC fait son apparition dans la plupart des cartouches à succès de Konami. Cette puce sonore, de référance K051649, est le fruit d'un mariage entre Konami et Yamaha. Elle permet l'ajout de 5 canaux aux 3 voix déjà proposées par le processeur sonore PSG (Programmable Sound Generator) ou AY-3-8910 de General Instruments intégré dans tous les MSX. Au total, 8 canaux libérent une ambiance sonore véritablement agréable augmentant l'immersion du joueur. En 1988, une version améliorée du SCC voit le jour : SCC+. Il n'est qu'une version améliorée de son aîné sous la forme d'une cartouche sonore accompagnant les dernières productions de Konami au format disquette. Il diffère du SCC par l'ajout d'un cinquième canal sonore indépendant ainsi que d'une mémoire vive intégrée de 64 Ko pouvant être étendue à 128 Ko.




Avec 25 000 machines vendues en France, le MSX2 aura bien du mal à se faire une place. En effet, l'ère du 16 bits pointe déjà le bout de son nez avec l'arrivée sur le marché du fameux Atari ST et de son concurrent de toujours Amiga. En 1987, le standard MSX stoppe son chemin en France avec le retrait de Sony en Mai 1987 puis de Philips fin 1987, les autres constructeurs faisant de même. Une grande braderie se mettait alors en place, pour le bonheur de certains, mais aussi le regret des fous du MSX.




Pourtant, le MSX2 remporte un franc succès au pays du soleil levant où ASCII croit encore à une évolution du standard MSX. En 1988, avec sa connectique étoffée ainsi que son design ravageur, le standard MSX2+ débarque sur l'archippel. Des programmes de qualité lui seront dédiés, malheureusement, l'importation dans notre beau pays sera des plus maigre.



Dernière mise à jour le 08-02-2009.
Rédacteurs :
Philippe Dubois
penguin

Spécifications techniques      (Récupérer ces informations pour votre site personnel ?)
ConstructeurStandard ()
MicroprocesseurZilog Z80A (8 bits) à 3.579 MHz
Mémoire vive (RAM)64 Ko de RAM minimum
Mémoire morte (ROM)48 Ko de ROM :
• 32 Ko MSX-BASIC 2.0 ou 2.1
• 16 Ko SUB-ROM
Affichage texteScreen 0 : 40×24 en 2 couleurs ou 80×24 en 4 couleurs sur 512
Screen 1 : 32×24 en 16 couleurs ~ 8 caractères
Capacités graphiquesYamaha V9938 - 64 à 128 Ko de VRAM :
• Screen 2 : 256×192 ~ 16 couleurs sur 512
• Screen 3 : 64×48 ~ 16 couleurs sur 512
• Screen 4 : 256×192 ~ 16 couleurs sur 512
• Screen 5 : 256×212 ~ 16 couleurs sur 512
• Screen 6 : 512×212 ~ 4 couleurs sur 512
• Screen 7 : 512×212 ~ 16 couleurs sur 512
• Screen 8 : 256×212 ~ 256 couleurs
Capacités sonoresPSG compatible AY-3-8910 autorisant 3 voix sur 8 octaves
Clavier70 touches ou 86 touches avec pavé numérique & pause processeur
Interfaces2 port cartouche (50-pins) minimum
1 FDD intégré 1DD (360 Ko) ou 2DD (720 Ko) sur le haut de gamme
1 connecteur pour lecteur K7 (8-pins DIN à 1200/2400 bauds)
1 port imprimante de type centronics (14-pins DIN)
2 connecteurs joystick au format Atari (9-pins DIN)
1 sortie vidéo composite ou RGB (8-pins DIN)
1 interface RS232C rarement présente
1 horloge interne (LR6 x2) sous la machine
PériphériquesSouris
Modem
Imprimante
Scanner à main
Robot
LogicielsMSX-BASIC/MSX-DOS
Dimensions
Poids
Mise en venteJapon - Dès 1985
Prix?





1 commentaires sur cette fiche
SujetAuteur
 
Ou trouver des software MSX et MSX 2 sur le net ? denree
Le 18/07/2006 à 23:47:53.
 
 
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