L'Intellivision se présente sous la forme d'un élégant boîtier plat et allongé avec une finition en métal appréciable. Deux manettes pourvues d'un disque de direction et d'un clavier numérique acceptent de petits overlays qui permettent au joueur de mieux se retrouver dans les commandes à effectuer. La connexion à la télévision se fait par prise antenne et, détail fort appréciable, l'Intellivision intègre l'alimentation ! Nul besoin de transformateur externe. Une sorte de répartiteur en T permet de connecter la console de jeu et l'antenne sur une même télévision, un curseur permettant aisément de passer de l'un à l'autre
(accessoire que l'on retrouve du reste dans le package de nombreuses consoles ou ordinateurs US).
Le principal problème de l'Intellivision provient sûrement de la difficulté de prise en main des différents jeux offerts, impression renforcée par les (trop ?) nombreuses commandes disponibles sur les manettes intégrées. Dommage, car les graphismes sont pour l'époque de très bon niveau. Certains jeux tels que Frog Bog sont même d'une réalisation extrêmement soignée, avec un décor de fond changeant au fil de la journée (jour, crépuscule, nuit, aurore) avec les bruitages associés (grillons).
 |
Cliquez pour agrandir ! |
( quelques uns des jeux disponibles )
Autre avantage pour l'Intellivision, ce fut certainement la première console à pouvoir être équipée d'un synthétiseur vocal, l'Intellivoice. Des jeux comme Bomb Squad ou B-17 Bomber prennent alors une toute autre ampleur avec leur synthèse vocale (mais en Anglais !) de qualité. Une interface clavier permet même de transformer l'Intellivision en un ordinateur programmable en Basic. Un clavier musical de 4 octaves permettra aux musiciens en herbe de composer leurs premières oeuvres.