François-Xavier Talgorn

Né le 2 avril 1968, François-Xavier Talgorn découvre l’informatique à 14 ans lors d’une soirée avec des amis qu’il passe à programmer sur une calculatrice TI-57. Deux ans plus tard, il reçoit son premier ordinateur, un Oric Atmos, qui sera suivi par un Amstrad CPC. Il commence alors à bidouiller quelques jeux en BASIC, et s’intéresse vite à la programmation de musique et de son. François-Xavier signe la musique de M.G.T./Magnetik Tank (1986) pour le compte de Loriciels, puis il présente une démo à Ubi Soft qui l’engage pour la bande son d’Inertie (1987).

Il enchaînera avec une dizaine de titres dont la version PC de Zombi, Peur sur Amityville (1987), Hurlements ou encore Le Maître des Âmes (1988). À la fin des années 1980, il quitte Ubi Soft et entre à la fac où il décroche un Master en informatique. Après une errance de deux ans comme game designer d’un obscur petit studio de jeu vidéo, François-Xavier fonde sa propre société iLAB, qui développe des jeux éducatifs dont une vingtaine de CD-ROMs pour Hachette Multimedia.

À la fin des années 1990, il rejoint DURAN DUBOI, spécialiste des effets spéciaux au cinéma, en tant que responsable du game design où il participe au développement du tout premier Virtual Skipper (2000) pour le compte d’Ubisoft. À la même époque, il s’intéresse aussi au marketing via différents projets dans le logiciel et à partir de 2002, il passe deux ans en tant que directeur marketing chez QEDSoft, qui développe une technologie 3D pour le web.

En 2005, il retourne au développement et voyage dans le monde entier comme formateur international Java J2EE et Oracle avant de rejoindre en 2009 Lotsys, la filiale technologique du groupe Française Des Jeux, pour un projet de plateforme de jeux casual. En 2012, François-Xavier revient à la programmation pure et dure via un Master 2 option Recherche en informatique où il excelle, ce qui l’amène à intégrer l’Université Paris VIII Vincennes où il enseigne et travaille sur une thèse doctorante intitulée « Abstraction et stylisation : du modèle au moteur du rendu » qu’il compte soutenir en décembre 2018.


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