Mikito Ichikawa

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Né le 6 mars 1971 à Tokyo, Mikito Ichikawa alias Micky G. Albert commence à s’intéresser très jeune à l’informatique, initialement pour réaliser des calculs d’aérodynamique ! C’est en découvrant des jeux comme Dig Dug (1982) qu’il commence à vouloir en créer pour ses camarades de classe, d’abord sur un clone de Sharp MZ-80 customisé par ses soins, puis sur un MZ-700 qu’il s’offre après avoir gagné un concours de programmation.

N’étant pas doué pour les études, il se fait embaucher à l’âge de quatorze ans par Nihon Falcom où il travaille à temps partiel, puis deux ans plus tard chez Dempa Micomsoft via un accord lui permettant de poursuivre le lycée, où il rencontre Yūzō Koshiro et fonde, dès ses seize ans, sa propre société M.N.M Software en 1987. Celle-ci continue de créer des jeux pour Dempa puis signe un contrat avec la branche japonaise de Brøderbund, pour laquelle elle adapte des titres comme Shufflepuck Cafe(1988) ou Prince of Persia (1989) sur micros japonais.

Le studio développe également ses propres jeux comme Star Mobile (1991), Gage (1992) ou encore Star Wars: Attack on the Death Star (1991), un jeu de tir en 3D fil de fer dans lequel on peut changer de caméra. Cette fonctionnalité permettra d’ailleurs à Mikito Ichikawa de témoigner dans le cadre d’un conflit juridique opposant SEGA, qui en avait déposé le brevet à tort pour Virtua Racing (1992), à d’autres développeurs. La société crée aussi les outils sonores de jeux Master SystemGame Gear et Mega Drive, dont ceux du studio Ancient de Koshiro, comme Streets of Rage 2 (1992) dont Ichikawa participe également au game design.

L’année suivante, il supervise Slap Fight MD, le portage d’un shoot ’em up de 1986 de Toaplan, qui inclut en bonus une véritable réinvention du jeu. Mais Ichikawa tombe alors gravement malade et doit fermer M.N.M Software. Remis sur pied en 1995, il fonde Mindware, un nouveau studio partagé entre la création de jeux vidéo et de flippers. Outre des outils middleware pour d’autres sociétés, il a conçu des titres très originaux comme MaBoShi (2008), Flametail/Trailblaze(2010), Chain Crusher (2011), Super Chain Crusher Horizon (2014) et Cosmic Snake (2018), tout en faisant redécouvrir des classiques oubliés du jeu vidéo japonais via des remakes de Cosmic Cavern (1980), Space Mouse (1981) ou encore Heiankyō Alien (1979).


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